La course en tête

Grâce à sa courte victoire contre Nivelles, le Speedy conserve la tête.

Victory - copieSpeedy MSG – Nivelles 79-77
(14-18, 23-23, 22-13, 20-23)

SPEEDY: Cachet 12, G Vriamont 17, Idirisu 0, Lecat 4, Fontaine 0, Belhaloumi 19, J Dandoy 0, T Vriamont 7, Tasiaux 2, M Dandoy 18.

NIVELLES: Renard 10, Bataille 29, Spirogatti 2, Willems 0, Lambot 10, Beaumont 0, Verbrugghe 16, Muylaert 5, Eyanga 5.

Les Guibertins sont pris à la gorge et doivent laisser filer les Nivellois à 2-7. « Et nous sommes tout heureux de revenir à 14-18 à la fin de ce premier quart temps, note Marc Van Peteghem, le coach du Speedy. On ne peut pas dire que notre début de match fut idéal. Nivelles a ensuite poursuivi sur le même tempo et à nouveau nous parvenons à tenir le choc et conserver, heureusement, un mince retard à la pause.»

Nivelles n’a pas su faire le trou (37-41). Ce que fera le Speedy au retour des vestiaires. En effet, les Guibertins prennent le match en main. L’écart se fait. Les Nivellois reviennent à coup de trois points mais cela ne suffit pas (59-54 à la 30e ). Le Speedy tente de maintenir son avance. Les Nivellois poussent un peu plus pour revenir. À la faveur de quelques lancers francs loupés par les Guibertins (1 sur 6), ils parviennent à faire la jonction à quelques secondes de la fin. Le viatique du Speedy a fondu (79-77). Les Nivellois ont la possibilité de l’effacer pour la prolongation soit pour la victoire, mais Thomas Vriamont intercepte le dernier ballon. «Ouf, on a eu chaud, surtout après notre piètre début de partie, relève Marc Van Peteghem. Car Nivelles est une des fortes équipes de ce championnat, on ne doit pas perdre cela de vue. C’est donc une bonne victoire et une solide épine hors du pied. »

Pour sa part, le coach nivellois, Frédéric Hanse, n’était pas déçu par cette courte défaite. «Il est beaucoup trop tôt pour nourrir une quelconque déception par rapport à cette défaite. Nous n’avons pas pris des options payantes dans le troisième quart ce qui ne fut pas le cas du Speedy, qui a su construire et surtout marquer. Comme le ballon tournait moins chez nous, cette défaite est tout à fait logique. Le Speedy la mérite amplement car c’est une équipe rudement bien balancée.»

Avec ce succès, les Guibertins restent en tête du classement.

Source: Pascal Jassogne (L’Avenir BW)

Et dans La Capitale (Jérôme Brys), on parle aussi du Speedy:

« Car du suspens, justement, il y en a eu jusqu’à la dernière seconde. Alors que Nivelles avait la dernière possession de balle (79-77), les hommes de Marc Van Peteghem mettaient en place une défense de fer qui leur permettait de subtiliser le ballon et de le conserver jusqu’au buzzer final. Une victoire très importante pour les Guibertins mais qui a été très difficile à obtenir comme l’explique Marc Van Peteghem, l’entraîneur du Speedy. « Franchement, en première mi-temps, on pouvait être content de rejoindre les vestiaires avec seulement quatre points de retard. Cela ne se reflète pas dans les chiffres, mais Nivelles nous a complètement dominés pendant 20 minutes. Heureusement pour nous, nous avons réussi à mettre les paniers quand il le fallait pour éviter le pire. »

Un seul quart gagné par le Speedy

Et au retour des vestiaires, ce sont les locaux qui ont imposé leur rythme pour faire la différence et reprendre les commandes de la rencontre. « C’est clairement au troisième quart qu’on gagne le match. D’ailleurs, c’est bien simple, c’est le seul quart-temps qu’on remporte ! », reconnaît sportivement Marc Van Peteghem qui sait qu’il a eu chaud samedi soir face à une très belle formation nivelloise. « Avec des gars comme Lambot, Bataille, Muylaert ou encore Renard, je pense que niveau talent, Nivelles est vraiment bien servi. Et encore, on avait la chance que Tommy Cirelli n’était pas là et qu’il était repris avec la D3. Vraiment, c’est une bonne victoire pour nous et je suis certain que le match retour à Nivelles sera totalement différent. »

Un succès qui permet au Speedy de rester en tête du classement tandis que les Nivellois, avec quelques matches de retard, ne devraient pas mettre longtemps avant de sortir de la zone rouge. »

Source: Jérôme Brys (La Capitale)