Place aux jeunes

Le Speedy fait de la formation des jeunes sa seule priorité sportive depuis plusieurs années. Et le club commence à récolter les premiers fruits de ces efforts de longue haleine. En effet, nos jeunes commencent à trouver leur place dans nos différentes équipes seniors, de la P3 à la R2, tout en continuant à progresser dans les équipes d’âge au niveau provincial comme au niveau régional pour nos U18 et U21.

Lire l’article de Christophe Goffaut dans L’Avenir BW du 28 septembre ainsi que l’interview du toujours jeune Guy Massart. En tant que coach de nos U21 régionaux, de la P2 et responsable de l’Ecole de Basket du Speedy Guy est au coeur de notre projet de formation, des U8 aux U21:

Le Speedy peaufine ses espoirs

Le Speedy est actuellement en rodage. Il espère être plus performant lors du second tour.
Le Speedy est actuellement en rodage. Il espère être plus performant lors du second tour.-ÉdA (Crédit Photo: Christophe Goffaut; L’avenir) 

 

La P2 de Mont-Saint-Guibert est composée pour partie de juniors, encore en phase d’apprentissage. Ils sont encadrés par Guy Massart.

Depuis plusieurs saisons, le Speedy Mont-Saint-Guibert s’est forgé une belle réputation en matière de formation des jeunes. Guy Massart a donc trouvé le creuset idéal au centre sportif Jean Moisse pour partager sa grande expérience avec le blé levant. Depuis deux ans, le Gembloutois, que l’on a également connu au Rebond Ottignies et aux Castors Braine, veille à l’apprentissage d’un même groupe. Après les avoir guidés en cadets, il les a suivis cette saison en juniors. Dans le même temps, il encadre également la plupart de ses espoirs au sein de l’équipe senior engagée en provinciale 2. «L’objectif, c’est de renouveler l’effectif dans cette série, en introduisant des jeunes afin qu’ils développent progressivement leur bagage basket», indique Guy Massart.

Il s’agit là d’un chantier de grande ampleur. Toute l’équipe est à reconstruire. «Ce n’est pas une sinécure. Il faut que la sauce prenne entre les joueurs qui composaient déjà le groupe la saison passée et les juniors qui viennent de le rejoindre. On manque encore de cohésion. Nous allons donc évoluer en mode rodage tout au long du premier tour.»

Cela se ressent dans les premiers résultats des Guibertins, battus à chaque fois lors des trois premières journées. C’est le métier qui rentre. «Mes jeunes joueurs manquent forcément d’expérience à ce niveau. Ils ont encore du lait derrière les oreilles. Ils doivent apprendre ce qu’ils doivent faire ou non sur le terrain, en fonction des circonstances. Pour le moment, l’équipe alterne trop souvent les mauvaises séquences et les périodes euphoriques. Mais on commence à réduire l’écart avec nos rivaux au fil des matches. On progresse. »

Malgré sa lanterne rouge actuelle, le Speedy a du potentiel. Guy Massart en est convaincu. «C’est clair que notre position actuelle n’est pas très valorisante. Elle n’est pas inquiétante pour autant. Il y a du talent dans ce groupe et je suis convaincu qu’il s’exprimera beaucoup mieux lors du second tour. On tentera alors, sans prétention, de terminer le plus haut possible dans la hiérarchie.»

Certains juniors seront, parallèlement, amenés également à étoffer l’effectif de la régionale 2. «C’est déjà le cas aujourd’hui. Et ceux qui travaillent bien seront encore appelés à participer aux entraînements de la R2 tout au long de la saison.»

De quoi accélérer encore leur apprentissage.

« Dans ma tête, je reste un jeune »

Guy Massart

Guy Massart roule sa bosse dans le milieu du basket depuis des lustres. Sa passion demeure intacte. Il s’investit toujours dans son sport avec enthousiasme.

«Mon job, c’est la formation, souligne-t-il. C’est un aspect important dans le développement d’un club comme le Speedy. En s’investissant correctement dans le développement de ses jeunes, il n’aura pas besoin d’aller chercher des joueurs à gauche et à droite pour composer ses équipes seniors. Par ailleurs, c’est un grand plaisir pour moi d’effectuer ce travail au sein de ce club.» Le Gembloutois en profite au passage pour entretenir sa jeunesse d’esprit.

«En côtoyant des jeunes chaque semaine, je reste moi-même. Et puis, le basket m’a tellement apporté dans le développement de ma personnalité, que c’est désormais à moi de lui apporter une contribution.»