Les Guibertins ne se fixent pas d’objectif impératif en championnat. Ils aimeraient toutefois se placer en ordre utile pour disputer les play-off.
Derrière son équipe-phare, occupée à devenir tout doucement une valeur sûre en régionale 2, le Speedy Mont-St-Guibert compte deux formations seniors supplémentaires, une en deuxième provinciale et une en troisième.
La P2, emmenée pour la deuxième saison par Eric Brismée, doit donc logiquement, à terme, parvenir à rejoindre l’élite brabançonne. Ce ne sera pas encore l’objectif poursuivi lors de la campagne qui vient de débuter. Les Guibertins peuvent encore continuer à grandir progressivement, même si la volonté demeure tout de même de se rapprocher du sommet du classement. «L’ambition, c’est de jouer le plus haut possible, indique Éric Brismée. Et si on peut accrocher les play-off, on le fera, en sachant que nous ne sommes pas dans l’obligation de les intégrer. »
Le Speedy tentera donc de franchir un palier, avec un effectif soumis à quelques petites retouches durant l’entresaison. Alexandre Bartolacelli est parti, mais Éric Brismée peut compter sur les arrivées, notamment, de Jonathan Laby et Kevin Vanneygen . «Nous avons perdu des joueurs qui étaient individuellement forts mais j’estime que cela sera compensé par un meilleur équilibre collectif. On l’a déjà trouvé, même si il y a encore quelques réglages à effectuer.»
La rencontre de ce week-end, avec la réception du Royal IV (défaite 61-74), en a été la démonstration. «Nous n’étions pas prêts défensivement pour aborder cette partie. La réussite ne fut pas non plus fabuleuse en attaque. De manière générale, on a manqué d’intensité et nous n’étions pas au point collectivement. C’est d’autant plus bizarre que nous avions très bien presté la semaine précédente au Chalet. Pour éventuellement atteindre les play-off, on doit éviter d’évoluer en dents de scie comme l’année dernière. Si on conserve la même inconstance, on n’y arrivera pas.»
Pour ne pas céder à ce fameux penchant,les Guibertins doivent s’imposer une certaine discipline en matière de préparation et de présence aux entraînements. «Il n’y a que de cette manière que nous pourrons gagner en régularité, note Éric Brismée. Si c’est le cas, il y aura peut-être un coup à jouer car le championnat m’apparaît plus ouvert que l’année passée. Les cadors que représentaient Genappe, l’UAAE et l’École Européenne, sont montés. D’autres équipes très solides sont toujours présentes, comme Nivelles , mais la compétition devrait tout de même être plus indécise.»
Source: Christophe Goffaux (L’Avenir BW du 16/9/2014)